Historique du Paintball

Ce contenu vous proposé en Partenariat avec Paintball edition éditeur du livre : Paintballer the paintball book

L'historique du paintball en partenariat avec paintball edition

 

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En l’espace de 30 ans « Paintball » est devenu un mot à part entière dans de nombreuses langues. Ce mot, qui existait à peine en 1980. C’est hissé aujourd’hui à la hauteur d’autres noms de sports, au même titre que le skateboard, le roller ou le surf. Il est loin le temps où lorsque vous disiez à quelqu’un que vous jouiez au paintball, il vous regardait avec des yeux ronds et vous disait « paint what » ? Ou bien il vous prenait pour un champion de flipper (pinball). Vous deviez alors vous lancer dans 30 minutes d’explications passionnées, pour vous entendre dire : « Tu joues à la guerre ». Mais le paintball a beaucoup évolué durant ces années, les formats de jeu ont changé, les medias s’y sont intéressés, et surtout de plus en plus de personnes ont déjà joué au paintball, ainsi de nombreux à priori, sur ce jeu, sont tombés. Durant des années Le paintball est apparu dans les medias par intermittence, quelques fois diabolisés mais toujours intriguant, d’abord réservé aux initiés, il a finalement attirer le grand public. Et maintenant lorsqu’on prononce le mot paintball on entend répondre : « Le paintball !?! C’est cool. » Le paintball fait désormais parti du paysage des sports modernes dits « alternatifs ». Qui aurait cru que ce jeu de survie, originaire du fond des bois, éclate aujourd’hui au grand jour, envahisse les stades et mobilise les foules. Il passionne des millions de gens à travers le monde. Vous saurez désormais d’où vient ce jeu, comment il s’est développé, comment se déroule un match pas à pas à et qui en sont les acteurs et les stars.


Avant d’inventer le jeu de paintball, il a fallu inventer le support. L’élément de base du paintball est la bille. Sans cette petite sphère qui éclate au contact d’une cible pour y laisser une tache de peinture gélatineuse. Jamais le jeu n’aurait été inventé.
Mais la bille reste indissociable du lanceur quelque soit sa forme. Que serait une bille de paintball sans un lanceur, lanceur à pompe, semi automatique ou elecro-pneumatique ou ne serait-ce qu’un lance pierre.
On entend souvent dire que le paintball est « sorti des bois » et bien cette expression n’a jamais été aussi vraie. L’invention du paintball vient du fin fond de la forêt. Depuis de nombreuses années les forestiers ont utilisé des billes de Paintball pour marquer les arbres, trop difficiles d’accès, destinés à l’abattage. Ils utilisaient un lanceur dans sa plus simple expression, un nom qui vient du passé, des marqueurs que très peu de joueurs ont utilisés ; Le Nelspot. Le nelspot 707 fut inventé en 1970 par Sheridan.. Son calibre était déjà 0.68. Un chiffre qui fera son chemin. Ce lanceur avait l’apparence d’une arme de poing. Le gaz propulseur était stocké dans des cartouches de 12 grammes, les mêmes que vous utilisez pour faire de l’eau gazeuse. Cartouche qui lui offrait une autonomie d’environ 10 billes.

 

 Le tout premier lancur de paintball

La fabrication de la bille, quant à elle, était assurée par RP Scherer. Ils eurent la charge de créer ce petit objet rond à la fois, douloureux et fragile. Qu’il faut protéger de la chaleur, du froid et de l’humidité. Cette coque qui éclate au contact de la cible et cette peinture qui sort instantanément.
Des billes et des lanceurs, seule l’idée manquait. Cette idée vint d’un débat entre amis sur la capacité à s’adapter à différentes situations. Le rat des villes et le rat des champs, l’urbain et le rural. Qui serait les plus aptes à faire face aux scénarios les plus fous, aux situations les plus extrêmes. Ce groupe d’amis un peu illuminé envisagea tous les scénarios pour se départager, et c’est en voyant que le Nelspot 707 que naquit l’idée du défi.

La toute première bille de paintball fabriquée par nelsonLe créateur et sa créature.
Cette invention aurait pu longtemps restée aux fonds des bois si elle n’avait pas croisée le chemin de quelques illuminés, visionnaires ou tout simplement grands enfants. Charles Gaines and Bob Guersney furent les premiers à avoir la révélation et en 1981.
Ils décidèrent d’organiser la première partie de paintball. L’approche était bien différente de ce que l’on connaît à l’heure du sup’airball. Le mot « stock class » évoque bien peu de choses, maintenant que nous sommes arrivés à l’ère de l’industrie du Paintball. Pas question de reconnaître le terrain avant de jouer ni de désigner un obstacle en disant : « the right dorito ». Les organisateurs avaient choisi comme premier terrain de paintball une forêt. Ils étaient 12 à se lancer ce défi. Qui survivrai ? Qui serait capable de remplir les objectifs le plus vite possible. Chacun pour soi, lâché sur un terrain de plus de 100 acres , armé d’un lanceur et protégé par des masques qui provoqueraient un infarctus chez un assureur du paintball moderne. Eliminer ses adversaires n’était pas le premier objectif, 12 drapeaux étaient répartis sur la surface de jeu, le gagnant est celui qui aura ces 12 drapeaux en main. Le jeu était né. Et même si l’objectif premier n’était, soi disant, pas d’éliminer son adversaire, il en appelait à nos instincts les plus primaires, survivre et vaincre.
La chose fut alors évidente aux yeux de bob Guersney et Charles Gaines. Un jeu qui fait appel à des pulsions aussi primaires ne pouvait que plaire. Voilà un moyen de faire monter son adrénaline en quelques secondes. Une mise en situation unique, une réalité troublante, chassé ou être traqué, comme si votre vie en dépendait. La bille prend à vos yeux une dimension incroyable. Finalement elle ne représente que plaisir et douleur. Plaisir de voir l’impact sur son adversaire et plaisir de la victoire, douleur de la bille et surtout douleur de la défaite.
Pour Bob Guersney cela ne faisait aucun doute, il fallait donner une dimension commercial à cette découverte, à ce jeu de survie. The national survival game was born.
En 1981 Bob Guersnez s’impliqua complètement dans son projet. Cette première partie de paintball ne passa pas inaperçue et quelques medias y consacrèrent différents articles. Cette annonce créa un engouement, on dirait un buzz maintenant, qui conforta Bob Guersney dans sa volonté de développer le jeu. Lettres et appels affluèrent, confortant, la vision de Bob Guersney qui se développera dans toute l’Amérique.
La rencontre entre le paintball et l’industrie s’opéra lorsque Bob Guersney rencontra les représentants de Nelspot. Bob réussi à négocier une exclusivité pour le paintball et commença la distribution.
Mais le business tardait à démarrer, les ventes ne décollaient pas et les amis qui avaient suivi Bob commencèrent à s’impatienter. Il était confronté au manque de site de jeu, difficile de développer un sport sans terrain. Il adopta alors une nouvelle stratégie. Les terrains manquent ? Et bien créons des terrains. Il proposa une offre packagée pour ouvrir un site. Le kit du parfait opérateur de site. Et le plan fonctionna, 350 aventuriers ont cru au projet de Bob et au national Survival Game, et firent du paintball leur métier.
Parmi ces pionniers, des noms qui ont marqué le paintball. Debra Dion Krischke qui travailla aux relations publiques de National Survival Game (NSG). Organisatrice du Célèbre International Amateur Open et propriétaire du l’actuel site de Three river paintball. Jerry Brown, l’homme de l’Orlando world cup, des Ground Zero et de New York Extreme célèbres équipes professionnelles, et même patron de presse, et bien d’autres.
25 ans après, les terrains de paintball se comptent par milliers sur la planète. Le Paintball s’est repandu sur tous les Continents. Plus de 2500 aux Etats Unis, en Amérique du sud, des centaines en Europe, en Russie, en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud.
L’histoire du Paintball est indissociable de l’histoire des marques. De nombreux entrepreneurs ont imposés leurs visions dans ce sport naissant. Les entreprises et les opérateurs de site ont beaucoup apporté au paintball. Les aires de jeux ont fleuri dans le monde entier. Des sites de références sont nés; Hollywood sport, SC village, Big foot paintball. Des leaders sur le marché sont apparus. Ces entreprises ont fait leurs preuves au cours de ses années, parmi elle ;
PMI et son partenaire privilégié RP Scherer. PMI fut la première société à commander de grande quantité de bille. Jeff Perlmutter et David Freeman ont eux aussi senti le potentiel du sport, conscient que sans bille il n’y avait pas de paintball, ils se lancèrent dans la distribution de ces produits dans le marché naissant des sites de paintball. Ils se sont d’abord appuyés sur la bille de paintball pour ensuite développer tous les articles annexes. Les lanceurs avec le célèbre PGP et plus tard le PMI I, II et III en version semi auto et plus tard le piranha, avant de couvrir toute la gamme des produits de paint-ball.
Ils oeuvrèrent aussi dans le domaine de l’organisation de circuits. Circuits qui virent naître les premières grandes équipes, All American, Farside, Florida terminators. Ils ont aussi été les artisans du développement à l’étranger en s’associant avec Paul Wilson et Steven Baldwin en Angleterre. Où se déroula ensuite le célèbre Mayhem master, longtemps référence des tournois européens.
Avec l’expansion du paintball, de nouveaux marchés apparurent, et, avec eux de nouvelle marques. Brass Eagle a marqué l’histoire économique du paintball, elle fut la première société à vendre des produits de paintball en grande distribution. Fondée en 1985 par Aldo Perrone, Brass Eagle a immédiatement cherché à toucher le grand public. On a alors pu trouver des produits de paintball, partout dans les rayons sports et nature des grandes enseignes. Trônant fièrement entre les cannes à pêches et les bateaux gonflables.
Les lanceurs ont, depuis le premier Nelspot 707, énormément évolué. Durant des années tous les fabricants allaient de leur nouveau système, de leurs dernières inventions, avec plus ou moins de réussite. Les premières réelles innovations techniques vinrent de la marque Tippmann qui entra dans la danse en 1986. Elle changera la vision qu’on a du lanceur de Paintball. Introduisant le full auto et la bouteille C02 qui se visse. Peut être, est-ce ce qui a déclenché la folle ascension vers les cadences de tir que nous connaissons aujourd’hui. Depuis ses débuts la marque Tippmann a toujours été synonyme d’innovation et de fiabilité. Cette réputation s’est construite au cours de nombreuses années à juste titre, Tippmann a créé des lanceurs qui ont marqué l’histoire du paintball. Le SL 68, le célèbre model 98, référence en matière de lanceur de location. Mais aussi des produits innovants comme le flat line.
Tom kaye et Airgun design ont aussi apporté leurs lots d’innovation dans le petit monde du paintball. Après différentes inventions Tom Kaye et son équipe se lancèrent dans la conception d’un lanceur semi automatique rapide et fiable, L’Automag. Il connu rapidement un énorme succès, et devint en quelques temps la référence en matière de lanceur de paintball semi-automatique. Son régulateur intégré sera un nouveau tournant dans l’approche des marqueurs. Tom Kaye a aussi joué un rôle majeur dans l’utilisation de l’air comprimé. Le régulateur de l’Automag remplissait parfaitement cette fonction. Il l’adapta et l’additionna à une bouteille haute pression. Tom Kaye avait trouvé un cylindre haute pression déjà utilisé dans l’industrie et créa une petite révolution dans les gaz propulseurs pour le paintball. Autonomie, simplicité, abondance de la matière première, l’air comprimé avait tous les atouts pour s’imposer, même si les sites ont mis quelques temps à s’adapter en raison du coût des installations. Mais même celles-ci se sont démocratisées. Airgun design a très vite conquis le royaume Uni, s’associant à John Sosta qui marquera l’histoire du paintball dans le domaine technique comme dans le jeu en Europe.



La marque tipmman a toujours été présente dans le paintball

Kingman et son célèbre Spyder ont vulgarisé les lanceurs semi auto. L’araignée a étendu sa toile en proposant un lanceur bon marché simple et solide avec un corps en métal. Le Spyder fût ensuite décliné dans différentes versions et une gamme complète d’accessoires était disponible. La facilité d’accès au Paintball, la simplicité et la possibilité d’évolution sont les clés de la réussite du Spyder.
Smart parts, fondé par les frères Gardner a été la première entreprise à aborder le marché du coté de la compétition. Dirigée par Bill et Adam Gardner, piliers de l’équipe des All Americans, dont on parlera en détails, Smart parts a très tôt proposé des accessoires de précision destinés à des joueurs de compétition exigeants. Le célèbre canon All American a donné ses lettres de noblesse à la marque. Le Shocker qui était aussi, malgré son design un peu trop carré, un lanceur d’une excellente précision. Smart n’a jamais aussi bien illustré son slogan : l’équipement compte.
DYE, encore une success story pour ce fabricant de canon qui réinventa le Paintball haut de gamme à partir d’un seul canon. Dye, guidé par son créateur, DAVE Youngblood, qui aura marqué l’histoire du paintball d’abord sur les terrains, pour ensuite apporter sa touche personnelle dans l’industrie. Dave Young Blood a toujours su s’entourer de personnalité médiatique du monde du Paintball. Cette marque est très dynamique dans le domaine de la compétition elle s’entoure des plus grandes stars. Oliver lang a récemment rejoint la bannière des Ironmen, la célèbre « factory team » de DYE.

 Le fondateur de dye à toujours été impliuer dans e monde du paintball

Les seules firmes européennes à s’être affirmées dans ce marché désormais mondial du Paintball sont WDP, Paintball is Rock n roll. WDP a toujours incarné la touche britannique dans la marché, avec son coté décallé. Un marketing toujours très agressif et un lanceur désormais célèbre sont leur marque de fabrique. WDP jouera et joue un grand rôle dans le domaine de la compétition. Ils ont toujours été visionnaires dans ce domaine. Adrénaline games, inventeur du sup’airball, qui s’est imposé comme LA référence en matière de terrains de Paintball artificiels.
Mais au cour de notre énoncé nous avons oublié un autre composant indispensable au Paintball : Le masque. Le Paintball n’aurait pas pu suivre une telle évolution sans un accroissement important de la sécurité. Qui enverrait aujourd’hui quelqu’un jouer au Paintball avec les lunettes de bricolage, dont les verres se remplissent de buée en quelques instants. Partant du constat que sans masque et protections faciales dignes de ce nom le Paintball n’aurait pu gammes un tel essor, différentes marques se sont lancées sur le marché. Mais si parmi elles il ne fallait en retenir qu’une ; ça serait JT. Dès le début John Gregory, alors fabricant d’articles de motos, a su imposer sa marque comme le leader des fabricants de masque de paintball. JT Racing, à l’époque, s’imposait face à son seul concurrent réel Scott. JT a aussi eu une influence énorme sur les tenues de paintball, c’est à eux et aux équipes, que l’ont doit l’abandon du camo et l’arrivée de véritables tenues de Paintball, vêtements techniques adaptés à l’engagement physique du jeu.

Avec le développement de l’industrie vint le développement des médias, sites Internet, magazines spécialisés, articles de presse, vidéos, les stars du paintball sont apparues. Nombre de joueurs et de passionnés ont fait explosé la communication autour du Paintball, sur Internet particulièrement. On dénombrait également de nombreux magazines aux Etats Unis et dans les autres pays du monde.
L’expansion du Paintball s’étant produite dans les années Internet, c’est donc tout naturellement qu’Internet est devenu le média privilégié pour des millions de passionnés, et quelques milliers d’accro. On peut désormais suivre les tournois en live, avoir un résumé vidéo en fin de journée, apprendre à démonter son gun, son masque….
Et nous voici à l’heure de la télévision! Le Paintball a très longtemps courtisé la télévision. Il s’est même complètement métamorphosé pour elle. Nouveaux terrains, stades, tenues attirantes et même nouveau format, L’Xball. Ce format propose un système de jeu qui n’est pas basé sur une seule partie. Les équipes enchaînent les matchs durant une période donnée. Marquant le plus de points possibles. Lorsque l’équipe gagnante appuie sur le buzzer, le chronomètre s’arrête et les équipes ont 2 minutes pour se remettre en place, c'est-à-dire recharger l’air essuyer ses impacts et nettoyer son masque.
Ce simple hobby est devenu, en un temps relativement court, un véritable Sport, avec une industrie forte, Une technology incroyable, et un éventail complet de media. Les groupes de joueur sont devenus des équipes, de simples bouts de foret sont devenus de véritables parcs de paintball, les parties du dimanche sont devenues des tournois, avec des « prize money » et la gloire que le vainqueur en retire. Ensuite les tournois se sont structurés en ligue. Tout cela dans un seul but, connaître la meilleure équipe du monde. Le paintball est né au fond bois, et c’est la aussi que la compétition a réellement commencée.

 

TOURNOIS


Dès les premières heures du Paintball de nombreux tournois ont été organisé sur des sites divers et variés. Il n’existait pas standard de jeu comme à l’heure actuelle et Il n’était pas rare de voir des tournois à plus de 150 équipes. Mais avant d’occuper la place qu’on lui connaît, la compétition a du suivre sa propre évolution. La route depuis le fin fond de la forêt jusqu’aux pelouses des stades à été longue et semée d’embûche. Il n’y a que quelques années que les tournois de Paintball ressemblent à de vrais événements sportifs. Avant l’avènement des terrains gonflable, les tournois de Paintball ressemblaient plutôt à des manœuvres militaires qu’à une rencontre sportive. Participer à un tournoi dans les 80 ou 90 dans les bois était une expérience inoubliable, une épopée.Avant que les tournois n’envahissent les stades et leurs installations confortables, Ils se déroulaient essentiellement en forêt, ou sur tout autres terrains vagues plus ou moins naturels et plus ou moins bien aménagés, utilisant le nom de Speed Ball (terrain dégagé, aménagé avec des obstacles de toutes sortes. Palettes, pneus, murs, et parfois même carcasses de voiture).
Même si on peut imaginer tous les types scénarios pour jouer au Paintball, attaque-défense, Escort… Le scénario de jeu en compétition est souvent identique : 2 équipes de 3, 5, 7 ou 10 joueurs (allant même jusqu'à 12 contre 12). L’objectif étant d’aller saisir le drapeau de l’équipe adverse pour le ramener dans sa base, ceci sur un terrain allant du demi terrain de football, au parking de centre commercial.
Lorsque vous arriviez sur un site pour la première fois pour participer à un événement, vous ne saviez jamais ce que vous alliez y trouver. Que ce soit concernant les structures ou les terrains en eux même.
Les terrains boisés dépendent directement de leur environnement. Les tournois se déplaçant dans toute l’Amérique, et il s’en organisait déjà dans le monde entier, les joueurs ont pu découvrir de nombreux styles différents, allant du désert de Las Vegas, à la foret de conifères en passant par la luxuriante Floride et ses quelques problèmes de serpents, moustiques, et autre fourmis de feu.
On n’appréhende pas un terrain tracé dans une forêt dense comme on le fait avec un terrain de sup’airball. Le relief, la végétation, et même la saison, sont des composantes à part entière dans la lecture du terrain et l’élaboration de la stratégie.
Le relief en premier lieu, il n’existe que peu de forêt plate comme un terrain de foot, et plus le terrain était vallonnée plus il était intéressant à jouer. Les terrains au relief accidenté offraient de véritables options stratégiques, avec leurs postes clés, et surtout des possibilités de déplacement qui n’ont rien à voir avec les distances parcourues sur un terrain gonflable actuel. Le jeu en forêt offre beaucoup plus de liberté aux joueurs en terme de déplacement et de variétés de situation. Si le paintball moderne ressemble aux échecs, le paintball des bois ressemblait plus à une bataille.
La taille d’un terrain n’était pas, non, plus une donnée constante. Il n’était pas rare de jouer à 5 contre 5 sur des terrains de 10 man, et vice versa. Durant toute cette période la division la plus prestigieuse était le 10 man. Les terrains étaient donc plus adaptés à cette catégorie. C’est d’ailleurs dans cette discipline que sont nées toutes les plus grandes équipes dont certaines existent toujours et ont su parfaitement s’adapter au changement radical de terrain. Des noms comme Ironmen, all américans, afterschock pour les USA et Predators, Shockwave pour les britanniques.
En ce qui concerne les infrastructures, elles étaient, elles aussi très aléatoires. En général les sites sélectionnés offraient déjà de relativement bonnes installations, pour des sites en pleine nature. Mais il arrivait parfois de se retrouver serré sous une tente trop petite pour tout le monde, parfois même sans tente, sous la pluie, à piétiner dans la boue durant 3 jours. Les loueurs de voiture pouvaient parfaitement identifier les voitures de paintballers après un week-end de mauvais temps, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du véhicule. Et ne parlons pas des hôtels qui d’une année sur l’autre refusaient de leur louer des chambres.
Chaque terrain de paintball possède son équipe « locale », et c’était un gros avantage pour ceux qui recevaient. Les terrains boisés possèdent leurs propres spécificités, chacun est unique. Les « bunkers » était souvent composé d’amas de branches ou autres matériaux irréguliers, offrant un niveau de protection très variable. Il fallait bien connaître la palette qui vous protégera avant de se jeter derrière. Car il n’était pas rare de se retrouver derrière un obstacle « perméable aux billes », laissant passer les éclats au travers de trous. Tant et si bien, qu’il était possible de sortir le joueur juste ne se mettant à tirer dans les trous de la palette, et s’il n’y avait pas de trous, une concentration de tir pouvais suffire à en creuser un. De même, les angles de tir à prendre en compte sont beaucoup plus complexes. Les tirs ne venait pas seulement de la droite ou de la gauche, mais pouvais venir de plus haut ou de plus bas en fonction du relief du terrain. De plus ces fameuses palettes avaient des tailles très variables allant de la valise à la voiture. Il n’était aussi pas rare de retrouver une belle mare de boue juste à l’endroit où il faut se jeter. Pour certains cette boue constituait plus un avantage qu’un inconvénient, même s’ils passaient le reste de la journée trempés jusqu'à l’os et avec un aspect de gnou. En effet une mare de boue est l’endroit idéal pour faire disparaître un impact ou deux encaissés lors de la course pour l’atteindre. Et il est vrai que les arbitres sont beaucoup moins pointilleux sur le « paintcheck », lorsque vous êtes entièrement recouvert de cette matière marron.
La reconnaissance de ses terrains pouvait durer des heures pour certaines équipes. Chaque arbre, chaque angle de tir, chaque trou était décortiqué et analysé. Il y a avait parfois jusqu'à 5 terrains et plus à marcher. Une partie de paintball peut se gagner ou se perdre sur très peu de chose et en très peu de temps, autant prévoir les 5 premières minutes de jeu.
Le paintcheck, voila un terme, dont je ne me souvenais même plus avant d’écrire ces lignes. Voila un terme d’arbitrage qui est resté au fond des bois, car complètement inadapté au jeu sur terrain artificiel, beaucoup plus rapide. Le paintcheck est un terme d’arbitrage destiné à demander à un arbitre de vérifier si le joueur concerné n’avait pas un impact. Les arbitres étaient peu nombreux sur les terrains, et ne pouvait couvrir tous les joueurs. C’est pourquoi lors du jeu, les joueurs appelaient les arbitres en criant « paintcheck » pour leur demander d’intervenir sur un joueur qu’il croyait avoir touché. Autant dire que si l’arbitre n’intervenait pas rapidement sur le joueur, son intervention était inutile car l’impact avait toutes ses chances de disparaître. La procédure du paintcheck était simple : Une fois le joueur identifié, l’arbitre se déplaçait vers lui pour le déclarer neutre. Une fois le joueur neutre les tirs et autres actions de jeu, déplacements, charges, dans sa direction, devaient cesser durant le temps de l’inspection par l’arbitre. Le fait de déclarer le joueur « neutre » gelait l’ensemble des actions. Les joueurs devaient attendre le résultat avant de reprendre leurs actions et progressions. Certes, il était toujours possible de tirer de la bille sur les joueurs qui n’était pas neutre. Un fois le check terminé ou l’arbitre déclarait le joueur touché et l’éliminait ou l’arbitre remettait le joueur en place pour continuer l’action. Remettre le joueur en place signifiait, lui laisser le temps de se replacer comme il était lors de sa mise en joueur neutre. L’arbitre criait alors clean en relâchant le joueur et en s’éloignant car des seaux de billes allaient de nouveau s’abattre sur le joueur. Cette procédure peut sembler pleine de bon sens, quoi de plus logique que d’immobiliser un joueur, prendre le temps de l’inspecter sous toutes les coutures, avant de le replacer. Mais en pratique la méthode était beaucoup plus compliquée à mettre en œuvre. Imaginer bloquer l’action d’un match à 10 contre 10 lorsqu’un « paintcheck » est demandé sur un joueur central. Cette situation tournait souvent à la classe d’école quand le joueur checké voyait un adversaire bouger il s’empressait de le signaler à son arbitre : « il a bougé, il a bougé », trop occupé à effectuer son check pour lever la tête et contrôler les adversaires. L’arbitre devait alors appeler un de ses homologues pour replacer le joueur qui avait avancé. Cela pouvait être gérable lorsqu’un seul joueur bougeait, mais imaginé si 3,4 ou 5 joueurs effectuaient la même chose en même temps. Impossible de les remettre à leur place. Certaines équipes utilisaient d’ailleurs très bien cette technique pour emballer et désorganiser le jeu. Sans compter ceux qui demandaient des checks pour débusquer l’adversaire qu’ils ne voyaient pas. Bah oui vous ne savez pas où est l’adversaire alors vous demandez un check et l’arbitre qui lui ne le sait pas que vous ne savez pas , allait directement neutraliser l’adversaire le levait pour l’examiner .
On a parlé de l’avantage du terrain d’un point de vue stratégique, il ne faut pas oublier l’avantage de l’arbitrage. En effet lorsqu’un tournoi avait lieu sur un terrain les organisateurs faisaient souvent appel à des arbitres locaux. Terrain local, équipe locale, arbitre locaux, autant dire que l’avantage du terrain n’était pas négligeable. Le fait de connaître chaque trou où vous pouvez passer le canon, ainsi que l’angle qu’il donnait sur chaque obstacle donnait un avantage inestimable. Les jugements n’étaient pas toujours impartiaux quand vous jouez le reste de l’année avec les personnes que vous arbitrez.
Un des autres charmes de l’arbitrage, et des règlements de tournois de cette époque, dans les bois était aussi les pénalités chrony. Il y a bien longtemps le chrony était le roi de la fin de partie. Je m’explique ; En ces temps reculés où les lanceurs fonctionnaient uniquement de manière mécanique, la vitesse était contrôlée à 2 moments. A l’entrée du terrain où les lanceurs ne devaient pas dépasser 300 pieds par seconde. Si c’était le cas tout le monde se lançait dans des calculs savants sur ma moyenne des 3 tirs multiplié par des points de pénalités, en plus la règle de calcul variait d’un tournoi à l’autre.


Les sensations de jeu étaient elle aussi complètement différentes. Imaginez vous un match en 10 man, voir 12 man sur un terrain de 1 Ha, une partie de 25 minutes, 20 joueurs habillés de camouflage de la tête au pied partant pour presque une demi heure de jeu. Il s’agissait alors réellement de Survival Game. Les stratégies pouvaient se mettre doucement en place. Un joueur pouvait ramper pendant 15 minutes jusqu'à ses adversaires et attendre le moment opportun alors qu’il était tapi à quelques mètres, pour envoyer une rafale de bille à 5 mètres sur le joueurs qui n’avait même pas idée de la présence d’un adversaire. La progression pouvait ensuite reprendre. 15 minutes, ça donne beaucoup de temps pour effectuer un mouvement. Et les 5 dernières minutes étaient toujours pleines de rebondissement, charges et autres Dead man walk (joueurs faisant semblant d’être éliminés pour laisser ses adversaires se rapprocher et ensuite les éliminer lorsqu’ils sont à découvert). Un facteur clé pour être un bon joueur était de durer. Se faire sortir au bout de 3 minutes, n’était vraiment pas une bonne chose, à moins d’avoir shooté son quota avant de s’être fait éliminer.


La communication était une donnée capitale du jeu dans les bois. Combien sont-ils , où sont-ils, ces chiffres avaient une réelle importance. Dois je me déplacer sur une aile parce que tout le monde est éliminé. Faire passer l’information d’une aile à l’autre pouvait vite tourner aux hurlements, l’usage des radios étant interdit. Toutes les équipes avaient d’ailleurs leur codes pour indiquer le nombre joueur touché dans leur équipe comme dans l’équipe adverse. On se souvient de G1, G2… pour les IRONMEN.
Comme tous les sports, le paintball à besoin d’arbitre, et même de beaucoup d’arbitre en fonction de la taille du terrain. Imaginez une partie à 10 contre 10 avec 3 ou 4 arbitres sur le terrain, difficile de contrôler n’importe quel joueur dans la seconde et il n’était pas rare de voir un joueur en position d’attaque repartir en courant vers le fond du terrain sans raison apparente, pour ensuite venir se replacer devant.
Les stratégies et les tactiques n’avaient rien à voir avec ce qu’une équipe moderne appliquerait sur un terrain de petite taille au milieu d’un stade. La stratégie avait beaucoup plus d’importance que maintenant, où elle à été remplacée par la tactique et la technique individuelle. Comment appréhender un terrain de 100 acres, vallonné, avec une tranchée d’un coté et une butte de l’autre. La stratégie devait s’adapter certes au terrain mais aussi à celle de l’équipe en face, et il était parfois difficile d’aller voir le match précédent de l’équipe que l’on devait affronter. De même aller voir ses adversaires jouer sur un autre terrain n’avait pas beaucoup d’importance, tant les terrains était différents. De même les techniques individuelles devaient s’adapter aux caractéristiques du terrain, vous ne verrez plus jamais un joueur ramper sur un terrain moderne, alors qu’au début des tournois dans les bois cette tactique était reine, elle permettait de faire progresser ses avants, au nez et à la barbe de son opposant.
La stratégie pouvait aussi s’effectuer en fonction du nombre de points. Certain capitaine passait leur temps devant le tableau des scores pour savoir à chaque partie quelle attitude adopter, attaque ou défense. Si contre telle équipe je fais match nul en n’ayant perdu que 2 joueurs, je gagne le tournoi. Et beaucoup s’adonnait à ce petit jeu de comptage. Se lançaient alors des parties avec beaucoup moins d’intérêt que d’habitude, puisque les joueurs n’avaient qu’un seul objectif : ne pas se faire toucher. Et sur un terrain boisé d’un hectare, c’est possible, même durant 15 minutes, chose inconcevable sur un format de jeu actuel.


Le camouflage a longtemps été roi sur ce type de terrain, un camouflage adapté et efficace vous offrait toujours un avantage non négligeable. Certaines équipes poussaient les détails jusqu’au bout, couvrant la moindre partie de leur équipement de bande adhésive camouflée. Chaque équipe possédait sa propre tenue camouflage. Souvent dérivée des camouflages militaires, il n’était pas rare de voir des joueurs évoluer avec de véritables camouflages militaires ; Tiger strips, Woodland ou rhodésien. Ensuite sont apparus différents camouflages plus « politiquement correct » comme le Tie Dye, le Real Tree ou le Bushlan, dérivés le plus souvent de la chasse. Durant les dernières années des tournois dans les bois de nombreuses équipes ont complètement abandonné le camouflage, au profit de tenues au look plus sportif que militaire. Dérivées des tenues de moto cross, JT fut l’un des pionniers de ce type de tenues, préfigurant l’arrivée des équipements modernes et surtout l’arrivée du sport sous les projecteurs des stades….

A la fin du week end, après des conditions météorologiques pas toujours clémentes, après de nombreux accrochages entre les équipes, les arbitres et l’organisation, après de savant calculs, nombres soucis de lanceur. Était désigné le vainqueur, celui qui avait le mieux survécu. Et c’est souvent avec des phares de voiture en guise d’éclairage, trois mots de discours et parfois un petit cheque, que tous retournions à nos vie de tous les jours après un week-end « hors du temps », avec une seule envie, y retourner.

 

Le paintball sort de son antre
Le paintball a longtemps cherché ses lettres de noblesse en tant que sport. Son image guerrière a pesé du mauvais coté de la balance durant des années (et continu encore quelque peu), comment reconnaître ce simulacre de guerre avec des joueurs en camo de la tête au pied, comme un sport. Un sport où l’on verrait à peine les joueurs sur le terrain
Mais c’était sans compter sur quelques visionnaires qui ont su trouver l’essence sportive du jeu. Les joueurs sont habillés comme des guerriers. Et bien changeons leur tenue. Il joue au fond des bois, faisons les jouer dans des stades.
C’est ce qu’il se passa. Les joueurs ont abandonné leur woodland ou le Tiger Stripe pour vêtir leur tenue de lumière. Le camouflage a disparu petit à petit des terrains. Les marques ont aussi joué un rôle dans cette métamorphose de la tenue, en proposant de vrais maillots de paintball, et des pantalons de plus en plus performants. JT fut l’un des précurseurs dans le domaine du no camo.
Les troncs d’arbre se sont transformés en boudins gonflables.
Des tenues, des terrains standardisés, tout est désormais prêt pour que le paintball s’épanouisse en tant que sport. L’équipement d’un joueur de Paintball de compétition n’a rien à envier au équipement de sport comme le football américain ou le Hockey. La complexité des lanceurs leur donne une réelle dimension technique au matériel. Les lanceurs de Paintball attirent et fascinent par leur capacité et leur aspect. Les yeux s’écarquillent lorsqu’on parle 15 billes par secondes qui sortent à 300 fps.

Le format de jeu en a lui-même été modifié, l’Xball a rendu le jeu plus compréhensible pour un public de néophyte.
Les concept field ont aussi permis au public de se rapprocher du jeu. Le public est désormais à quelques mètres du joueurs et peu pratiquement voir les billes volées. Le jeu etait incompréhensible vu des bois. Là le jeu s’éclaire, on peut sentir la pression, entendre les impacts, la communication entre les équipiers.
TOURNOI
Le principe
Participer à un tournoi, c’est tout un rituel. Le tournoi c’est l’expédition, la colonie de vacances. Avec ses bons et ses mauvais plans, les meneurs et les suiveurs.
Partir sur les routes avec ses amis pour vivre sa passion. C’est vrai que lorsque l’on rentre, on est toujours satisfait, mais c’est sans oublier le nombre d’obstacle qu’il a fallu surmonter pour en arriver la.
Apres avoir traversé la moitié du pays, et dieu seul sait que toutes les équipes ont leur propres histoires lors des différents déplacements. Vous voici devant les portes du tournoi.
De la pelouse synthétique, des terrais tout propres, des filets bien tendus, tous les derniers jouets à portée de main. La Mecque. Vous passez à l’organisation récupérer votre planning de match. Et c’est parti pour la première étape.
La reconnaissance des terrains. Le paintball est un sport d’équipe et chacun doit connaître sa place, sa mission et les objectifs qui lui sont fixés. C’est lors de la reconnaissance qu’on choisi quel obstacle ou quel risque on va prendre. Doit on envoyer un joueur au centre d’entrée. Le faire en 2 temps. Ou placer les couvreurs, combien de personne au prebanking. C’est lors de cette phase que tout se décide.
Les équipes devront reconnaître et se souvenir des stratégies qu’elles ont choisi sur 4, 5 ou 6 terrain dans le week-end. L’arrivée de l’Xball a quelque peut modifier la donne. Les terrains sont connus désormais à l’avance et sont standardisés. Les équipes connaissent donc parfaitement le terrain avant de venir jouer. Avec l’avènement de ce style de jeu on a vu apparaître plus de professionnalisme dans la reconnaissance. Désormais il s’agit d’adapter sa stratégie en fonction de sa position, leader ou suiveur. Les stratégies ressemblent à celle du football américain ou du basket. Le coach dispose de plusieurs schémas tactiques, et il donne ses instructions sur la solution choisie avant que les joueurs démarrent la partie. Les parties s’enchaînant les joueurs doivent connaître leurs places sur le bout des doigts.
Tribunes
Pour donner ses lettres de noblesse au jeu il lui a fallu un public. Pas de rois de l’arène sans arène. Le public est proche du jeu. On peut voir et entendre siffler les billes, bien à l’abri derrière les filets le protection, qui lorsqu’on prend un peu de recul disparaissent presque. Les nouveaux formats de jeu ont donné une meilleure lisibilité et un rythme plus rapide pour le public. Aujourd’hui les équipes font plus de 5 à 15 parties lors de d’un match d’xball de 15 minutes de temps de jeu effectif. Alors que quelques années auparavant une partie prenait entre 6 et 10 minimum.
Le tournoi de Toulouse fut le premier à créer cette ambiance de stade. En s’installant de 1998 dans le Stade de Rugby de Puech David. On retiendra aussi le Skyball de Toronto, organisé dans l’immense Sky Dome.
 Score board
Le verdict du tableau des scores. Les tournois ont des systèmes de qualification en fonction du score total des vos jeux. Tout au long de la journée les capitaines d’équipes et autres stratèges de l’algèbre, commentent leurs résultats et celui des autres. Si au prochain match on perd moins de 3 joueurs on est sur de passer. Voila ce qui se calcul sur la tableau des scores. La stratégie, Attaquer défendre, ont-ils besoin de venir gagner des points ? Tous ces facteurs vous permettent de mieux apprehender certains matchs.

Tente des joueurs
Comment résumer cette ambiance particulière, ce brouhaha de joueurs et de lanceurs, ces cartons de bille par terre, le joueur qui traverse en hurlant pour venir chercher son équipe qui a oublié de se présenter sur le terrain, des sacs remplis de matériel dans tous les sens, des bruits de gaz, des hurlement des pleurs. La tente des joueurs est l’endroit où les joueurs d’une équipe se retrouvent face à eux même. Entre 2 parties, après une victoire et une défaite. On nettoie, on remplace on se prépare pour le match suivant. La tente c’est aussi le fin du parcours après une élimination, on erre, on regrette ses erreurs, Ou on savoure sa victoire avec ses coéquipiers.
Booth
Comme toute activité sportive elle a son coté commercial et venir a un tournoi majeur est l’assurance de découvrir et d’acquérir les dernières nouveautés. Durant des années les plus grandes marques ont rivalisé en concept et en taille pour créer leur stand. Du monster truck à la fête sur la plage, les choses le plus folles se sont déroulées sur les tournois. Il faut reconnaître que la palme des idées les plus déjantées revient à WDP.  Avec le développement médiatique, les stands sont aussi le moyen d’approcher les stars, signature d’autographes, maillot de vos stars à vendre sont désormais monnaie courante. Certains tournois sont d’ailleurs devenus des places incontournables dans le domaine du business, une rencontre de tous les acteurs de l’industrie, mais aussi d’opérateur de site et de distributeur du monde entier.
 Night
Parce qu’on ne se déplace pas que pour le Paintball mais aussi pour faire la fête. Plus vous faites la fête tard, meilleur sera votre tournoi. Toutes les équipes qui ne sont pas sélectionnées le dimanche n’auront plus qu’à noyer leur désespoir le samedi soir dans les célèbres players party.
Les destinations les plus mythiques sont souvent des destinations d’amusement, que ce soit Orlando et Dysney World, le regretté Mardi Gras Open de la Nouvelle Orléans, Huntington Beach et son esprit surf, Paris pour participer à la final du circuit européen.
 
Les Stars du Paintball
Dave youngblood
Beau gosse, énigmatique, un brin mégalo, et une incroyable vision du jeu. Dave Youngblood a tout pour devenir une star. Conscient de l’importance de son image Dave s’est tout de suite différentié des autres, même ceux de son équipe, en arborant une tenue noire en permanence. Grâce à laquelle on pouvait le reconnaître en toute circonstance. Et comme un joueur de Paintball n’existe pas sans son lanceur, Dave a immédiatement éprouvé le besoin de personnaliser son lanceur. Fini le camo, et les couleurs sombres. Le lanceur brille, il flashe et surtout le modèle est unique. C’est à partir de ce moment que les lanceurs bling bling feront leur entrée dans le paintball. Une tenue, un lanceur magique ; le chevalier Youngblood est né.
Ce chevalier ne s’est pas illustré que par sa tenue ou son lanceur, il a été un élément clé de la célèbre équipe des Ironmen. Dave a utilisé son statut de star pour se lancer dans l’industrie, et comme dans le jeu il l’a fait avec succès. Apres avoir travaillé des années pour Earon Carter de « Carter machine » M. Youngblood a lancé sa propre marque vers les succès. DYE est rapidement devenu une référence en matière d’équipement de Paintball. Le boom stick est très vite devenu une référence en matière de précision. La gamme s’est ensuite étendue à tous les accessoires et l’engouement des joueurs pour leur technicité et leur spécificité ont fait de la Marque DYE une des références en matière d’équipement haut de gamme.
 
Bob long
C’est avec grand plaisir que ce solide gaillard aux allures de Nounours a du apprendre qu’il pouvait désormais changer de proie. Chasseur émérite dans le domaine animal, Bob long a vite affirmé son talent dans le domaine du Paintball. Bob long a le shoot dans le sang, son incroyable shoot lui a permis de retourner nombre de match, tant que bob long n’était pas touché, la partie n’était pas finie. Bob long a aussi brillé par son charisme. Célèbre capitaine des Ironmens, il a conduit son équipe sur tous les terrains du monde, affichant un palmarès impressionnant. Les Ironmens se sont placés en final de tous les plus grand tournois à partir de 1993.
Lasoya
Le jeu dans le sang, une vision parfaite, un timing incroyable, un look. Chris Lasoya incarne parfaitement les nouvelles générations de star du Paintball. Une gueule d’ange et des réactions de bad boy. C’est toute la contradiction de Chris lasoya, le roi de l’overshooting. On aimerait le détester lorsqu’on le voit punir un adversaire, mais en tant que joueur de Paintball impossible de ne pas succomber à cette puissance et à cette rapidité. Quand on joue contre l’équipe de Chris Lasoya il faut boucler tous les angles. Il a une immense capacité à détecter les failles. A sentir ce léger temps mort dans le jeu qui vous offre une ouverture de 5 secondes pour faire l’action. Chris Lasoya est arrivé à une époque où les media du paintball et l’industrie elle-même ont explosé. Son coté rock star, de DJ et son incroyable niveau de jeu à tout suite focalisé l’attention des media.
Mais il est vrai qu’un n’est rien sans son équipe, et Chris était bien entouré des le début. Ed « daddy »Poorman, rocky cagnioni, Steve Rabackoff, Jon richardson, todd martinez on permis à Rocky de briller au milieu de joueurs solides, plein d’expérience. Et le tout dans une ambiance de fête perpétuelle.
Chris Lasoya sera ensuite la figure de proue d’équipe comme Miami effect, Infamous,

Oliver Lang
Un cran au dessus. Oliver lang est le joueur qui incarne la nouvelle génération. Jeune, sportif, il incarne la réussite en matière de paintball sportif. Oliver Lang est probablement le premier joueur professionnel de paintball. Beaucoup de grand joueur ont vécu grâce au Paintball, mais Ollie Lang est le premier à vivre que par le jeu. En participant à des tournois et en signant des contrats de sponsoring. Mais aussi sa popularité et son niveau technique lui permettent de parcourir le monde pour enseigner son art et sa technique.
Il faut dire que Oliver à toujours bénéficier d’un environnement favorable a son développement, ses compagnons de jeu de la première heure ne sont autres que, Ryan Greenspan, Alex fraige, Angel Fragoza, BC cole, Yosh Rau. Ses copains et lui ont créée une véritable machine à gagner des tournois, DYNASTY. Cette équipe a apporté une dimension nouvelle dans le domaine de la stratégie mais aussi de la technique individuelle, tant chaque membre est irréprochable techniquement. C’est dans ce milieu que Oliver Lang a pris toute sa dimension. Oliver Lang à depuis quitter son équipe qui l’a vu naître et s’épanouir pour intégrer la non moins célèbre équipe des Ironmens. L’Ironkid est devenu un Ironman.
Rocky Cagnioni
 L’Ange du paintball. Super joueur, modeste, accessible, fair-play, Rocky avait tous les atouts pour faire exploser sa popularité. Il a fait les beaux jours d’Avalanche. Fidèle partenaire de WDP et de son Angel. Rocky incarne l’esprit rock du paintball.
 Laurent Hamet. le visionaire
Laurent a eu une vision. Le paintball ira dans les stades. Ce toulousain est un véritable passionné de Paintball. Il fut l’un des premier avec son ami Jean Louis Vie à comprendre qu’il fallait sortir le Paintball des bois. Les tontons flingueurs, l’une des plus célèbres et des plus anciennes. Ils ont été les premiers à oser jouer sans camo dans les bois. Avec des couleurs qui mettaient le joueur en évidence. Mais qu’importe, la stratégie et le niveau de jeu devait gommer ce désavantage. Mais monsieur Hamet, avait d’autres ambitions pour le paintball. S’inspirant de la première expérience de l’hyper ball, il a conçu un nouveau support pour le jeu. Un support simple à mettre en place, déplaçable, léger et qui supprimait en plus le phénomène de spray, qui causait tant de difficulté d’appréciation pour l’arbitrage. Laurent Hamet planta ses premières structures gonflables en 1996 au célèbre TOULOUSE OPEN. C’est une véritable révolution dans le monde de la compétition qui s’opéra dans les années qui suivirent. Laurent hamet et Sup’airball ont inventé le nouveau standard de jeu. Désormais les tournois ne se déroulaient plus au fond de la jungle mais dans des stades. Ajoutez ce phénomène avec l’arrivée des medias et de l’industrie et vous obtenez le paintball d’aujourd’hui. Infatigable Il est aussi à l’origine du Millennium, le seul véritable circuit de paintball Européen


- Les équipes qui ont marqués le paintball
Vous retrouverez au cours de ces pages de nombreux noms déjà cités, car de nombreux acteurs de l’industrie sont ou ont été des joueurs passionnés. Ils ont traversé les états unis et le monde pour mener leur équipe au plus haut.
All american
L’union fait la force. Frères et amis ce groupe a longtemps été la référence de matière de 5 men team. Ils ont gagné pratiquement tous les tournois 5 man de la nppl entre 94 et 96. Les AA’s ont apporté énormément au Paintball en matière de technique individuelle et de stratégie. Difficile de sortir un All American en face à face tant la prise de risque est calculée. Roi de la reconnaissance de terrain. Les all americans étaient souvent les derniers à partir. Les frères Gardner ont appliqués la même méthode au matériel de paintball, créant leur gamme de produits : Smart Parts. La recherche de la précision a beaucoup apporté en terme de technicité du matériel. Les cannons AA, le shocker et l’arrivée de l’électro pneumatique et le fameux mode Turbo.
Les AA’s et Les frères Gardner se sont installé dans le Paintball et SMARTS PARTS est l’une des principales entreprises de l’industrie du paintball. les AAs se sont transformés en Philadelphia Americans, et occupent toujours régulièrement les plus hautes places du podium, notamment en NXL.
Un grand nom pour une grande équipe. Les all americans se sont formés dès 1987. les frères gardner en seront et en sont toujours les piliers. Les AAs ont dominé le circuit durant des années. Après avoir tout gagné en 5 man, ils sont rapidement passés à la vitesse supérieure et intégrés la catégorie 10 Man. Ils se sont rapidement illustrés, en se plaçant rapidement et souvent en finale.

Ironmen
Bob Long, Dave Youngblood, Shane Pestana, Marty Bush, billy wing et Maintenant Oliver Lang. L’énoncé de ces noms vous laisse apercevoir le palmarès et la puissance en terme de jeu et d’image de cette équipe. Durant des années la question qui se posait lors des manches NPPL était : Est-ce que les Iron men vont gagner. Entre Bob Long, le stratège, Dave, le joker, et un ensemble de joueur de grand talent , les Ironmen possédaient tous les atouts. Sous l’impulsion de leur fidèle sponsor JT, Ils créèrent l’événement en abandonnant leurs habits de Paintball pour un habit de lumière version Moto cross, avec les conséquences qu’on connaitra sur le Style paintball dans les années qui suivirent.
Mais l’agrégation d’esprits forts peut conduire à l’éclatement. C’est en 1997 que les Ironmen se séparèrent. Mais la séparation ne conduisit pas à l’extinction, on vit apparaître les Bob long Ironmen et les SC Ironmen. Après quelques années de duel fratricide il ne reste plus qu’une équipe, Les ironmen tout simplement, soutenue inconditionnellement par DYE.
After shock
Sans doute l’équipe la moins aimée de l’histoire de la NPPL, Aftershock est un modèle d’agressivité, dans tous les sens du terme. Des joueurs tenaces avec un grain de folie dans leurs actions. Une équipe soudée et toujours prête à faire face. Danny Love, Renic miller, Mike bruno,
Avalanche
Des looks, des gueules, des stars. Nous sommes au début de la mondialisation du paintball. Les équipes découvrent la vie de rock star et commencent à voyager dans le monde entier. Popularité, reconnaissance, touchent les plus grandes équipes. Avalanche est l’équipe qui a le mieux surfée sur cette vague. Que des fortes têtes, Chris Lasoya, Rocky, Kagnoni, Steve rabackoff, Jeremy salm (alias le sniper), Daddy Ed Poorman, boss de warped sportz. Une image sulfureuse.
Dynasty
D.Y.N.A.S.TY. L’insolente assurance. Ils sont jeunes, ils sont beaux gosses et ils ont inventé le paintball moderne. Basée sur un véritable groupe d’amis il n’a fallu que très peu de temps à Dynasty pour arriver au sommet et y rester. Si il y a une équipe qui a compris le jeu sur sup’airball c’est Dynasty. Le groupe est tout d’abord resté uni autour du nom IRON KID. Ryan Greenspan, Oliver Lang, Alex Fraige en sont à l’origine. Après des débuts impressionnants dans la Great Western Series, les iron kid ont du attendre 2001, et une courte étape sous le nom de KAPP factory pour créer les Dynasty sous l’impulsion de Chuck Hendesh. Todd Martinez, BC Cole, Angel Fragoza, Davey Williamson, Kevin bredyhauer ont formé un mélange explosif. ET c’est en 2002 que Dynasty a explosé. Ils ont tout gagné aux USA comme en Europe avec une insolente facilité.
Tontons flingueurs
L’une des plus prestigieuses équipes Européenne. Les tontons ont toujours été des pionniers, que ce soit au niveau de tenue, en étant les tout premier à adopter le no camo comme tenue officielle, qu’en terme de vision du paintball, avec l’invention du sup’air ball par Laurent Hamet, célèbre pilier de l’équipe depuis des années. Porté par son capitaine et son célèbre accent anglo toulousain, marshall I am furious !, Les tontons ont immédiatement senti l’intérêt d’aller jouer aux états unis. Le meilleur moyen de progresser n’est il pas de se mesurer aux meilleurs. Les tontons ont donc persévéré. Aussi fort au comptoir que sur le terrain. Champion du Portugal de descente de bière.
Ils peuvent désormais se vanter d’avoir été la première équipe Européenne, voir non US, à gagner un tournoi en 5 man à la NPPL de Las Vegas, et a avoir fait une finale pro en 10 man, à Dallas. Ils se sont aussi illustrés sur le circuit du millenium, gagnants de nombreux titres européens. Originaire de la célèbre ville de Toulouse, ils sont à l’origine du Tournoi De Toulouse, considéré pendant des années comme l’événement de référence, en Europe mais aussi au niveau mondial comme la référence en matière d’organisation de tournoi dont se sont inspirés les plus grand circuit actuel.